lundi 1 octobre 2012

Une heure en enfer = cyclocross !


Tête de gars brûlé.
Crédit photo: Amélie Jutras, photographe.

Une heure en enfer. C'est une traduction libre de ce que les anglophones pensent du cyclocross.

Un vélo de style route avec des freins plus style montagne avec des pneus à crampons de style hybride.

Le gars dessus est un gars de montagne ou style de route...

Pour ma part une shape de style 2 x 1 hre par semaine depuis juillet sur le bécik.

En fait, c'est assez facile de voir la provenance des coureurs : Le gars de route est debout sur ses pédales dans les sections d'asphaltes. Le gars de montagne passe les trappes de sable sur son vélo.


Un petit maususse habile qui n'a pas passé la trappe cette fois là et moi essayant de ne pas m'étaler...

Un cyclocross, c'est une course de vélo d'une heure dans un parc où tu fais jouer tes enfants, mais comme participant, tu vois l'endroit plutôt différemment pour la durée de l'épreuve.

Parce que ça monte, ça descend, ça tourne dans tous les sens, ça bouette, ça sable, ça glisse, ça passe proche en esprit de l'échapper, ça shift tout le temps, ça se met debout, ça s'assoit, ça mal aux fesses, ça a soif sans bidon, ça saute par dessus des obstacles, ça court en montant, ça rentre dans les banderoles...

C'est comme un pentathlon de gestion de terrain.

Et c'est presque commandité par Volks tellement l'on fait des W.

ET ÇA PART SUR LE GUN EN TA ! Comme en montagne.

J'suis même pas clippé, les premiers ont déjà 15 secs sur moi. Après 5 tours, je m'en fais prendre un !
Gars fini.
Crédit photo: Amélie Jutras, photographe.
Quand les gars disent: c'est juste pour le fun, pour étirer la saison. Peut-être mais moi, je l'étire lentement...

Parce qu'effectivement, j'en mange des sincères.

De plus, à l'approche d'une section technique, j'ai comme un truc de bloqué dans mon cerveau. Faut toujours que j'me parle et me dise "lâche les brakes, freine plus tôt, pense pas à débarquer...". Bref, c'est différent d'un contre la montre en route où je me dis "pousse, awaye, plus vite "! 

Je termine brûlé de la tête.

Pis avec au moins 10 pulses de moins de moyenne qu'un comparatif en course à pied. Ça ne m'empêche pas d'avoir les cuisses et le bas du dos complètement scraps !


Toujours trop courts, les petits bouts d'asphalte...
Crédit photo: Amélie Jutras, photographe.

Le cyclocross semble de plus en plus populaire. J'en ai toujours fait un par année depuis les débuts au Québec, mais le groupe de coureurs a pris du volume depuis. Tant mieux, on se fond mieux à l'arrière sur la ligne de départ !

Et puis, je viens de doubler mes courses pour cette année, ayant fait les 2 à Rimouski et projetant de faire celle de Bromont et Granby en fds prochaine.

Peut-être au sortir de ces courses je pourrai enfin me dire "Awaye, pousse, plus vite !". 

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À Rimouski, dans la course du samedi, j'ai "oublié" un virage, entrant donc de plein fouet dans les banderoles de type "police, passe pas là mon twit", solidement attachées. J'ai freiné d'urgence (lire crissé les brakes), mais la banderole a étiré comme un sling-shot sur mes guidons. Sauf que c'tais moi, la roche.  Et puis d'un coup, en fin de pré-tension, je me suis mis à reculer, lentement, sur mon bike, avec les yeux apeurés. Un éclair de génie m'a conseillé de déclipper.  Merci neurone restant, tu m'as évité de m'affaler de honte.

Note à moi-même, TOUJOURS SAVOIR OÙ T'ES RENDU SUR LA PISTE...patate !



Un gars de route pas technique vs un gars de montagne...
Où sont les filles de volleyball ?
Crédit photo: Amélie Jutras, photographe
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Somme toute, un excellent trajet préparé par Michel Fugère et son organisme Cyclest.  Difficile, peu de repos, tout en puissance. Par chance, pas de pluie. Un terrain trempé le dimanche qui demandait des habiletés de conducteur supplémentaire à comparer au samedi. Une participation qui semblait meilleure que l'an dernier, visuellement.  Bravo à tous qui vous êtes déplacés.  Pour les autres, venez l'essayer au moins une fois. Montez 4 dans le char si c'est une question de coût d'essence ! Faut aussi encourager ceux qui organisent des compés de qualité en dehors des grandes régions.

Mine de rien, Michel a entre autre organisé cet été les championnats québécois de montagne, les championnats québécois de route, le Grand  Prix Matapédia,  le Tour de la Relève Internationale de Rimouski, une course UCI junior,  une cyclosportive et j'en passe ! AYOE ! Et aucune n'a été qualifiée d'organisation broche à foin. Loin de là.

Un peu plus et la police ouvrait la piste de cyclocross...


4 commentaires:

  1. Pier-Luc "Pedro" Mathieu1 octobre 2012 à 22:13

    Wow! J'adore cette publication J-S.

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  2. Ahah! Somme toute, t'aime le cyclocross?

    En tout cas, moi, j'adore!

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  3. Excellent texte!! Ça traduit bien ce qui me passait par la tête également samedi!!!

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  4. Ça l'air cool tout cela...
    Bravo à Cyclest, LA "coche" à l'égard de l'organisation de courses de vélo !

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